Les situations de fin de vie peuvent être difficiles. Malgré les soins de qualité et l’accompagnement offerts aux personnes en fin de vie, il est possible que, pour une minorité d’entre elles, les soins palliatifs n’arrivent pas à soulager certaines souffrances de manière satisfaisante. La Loi concernant les soins de fin de vie permet alors d’offrir une option supplémentaire à ces personnes pour qui toutes les options thérapeutiques, curatives et palliatives, ont été jugées insatisfaisantes et qui préféreraient mourir plutôt que de continuer à souffrir. L’AMM consiste en l’administration de médicaments par un médecin à une personne en fin de vie, à sa demande, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès. Ce soin est accessible dans l’ensemble des établissements du réseau de la santé et des services sociaux du Québec et dans quelques maisons de soins palliatifs. Il est aussi possible de demander de recevoir cette aide à domicile.

Le gouvernement fédéral entame une série de consultations avant de modifier sa loi pour se conformer à un récent jugement de la Cour supérieure du Québec. Le gouvernement de Justin Trudeau a mis en ligne un court questionnaire auquel les citoyens sont invités à répondre d’ici le 27 janvier. Parallèlement, les ministres de la Justice (David Lametti), de la Santé (Patty Hajdu) et de l’Inclusion des personnes handicapées (Carla Qualtrough) tiendront des tables rondes avec des intervenants du milieu un peu partout au Canada.
Dans son questionnaire, Ottawa demande aux citoyens si des mesures de protection additionnelles devraient être instaurées dans un contexte où des personnes n’étant pas en fin de vie pourraient elles aussi réclamer la mort. Ottawa fait huit suggestions, notamment : obliger le médecin traitant à discuter de la demande avec la famille du malade ; exiger l’avis d’un troisième expert médical ; soumettre le malade à une évaluation psychologique préalable ; prolonger le délai de réflexion obligatoire, actuellement de 10 jours, entre le moment où la mort est demandée et celui où elle est administrée.
L’Afeas a participé aux consultations précédentes au Québec en 2017. En 2019, lors du 53e congrès provincial, nous avons pris position au sujet de l’aide à mourir pour que des changements soient apportés aux lois fédérales et provinciales.
Non, je ne crois pas nécessaire d’ajouter encore des questions, des temps de réflexion, des obligations de consulter des tiers partis. Les personnes saines d’esprit peuvent vouloir mettre fin à leur vie car pour eux, la vie ne leur apporte plus rien de positif, de réjouissant vu leur condition physique, mentale ou sociale. Qui est le juge final dans cette décision si ce n’est par la personne qui en prend la décision. Les personnes qui ne pourront pas avoir l’AMA seront aussi et encore celles qui iront se suicider avec des moyens autres que ceux prévus par la société et qui se promèneront ivres et iront tuer d’autres victimes innocentes… Pourquoi être obligé d’aller aux Pays-Bas ou ailleurs avant d’obtenir des moyens pour mettre fin à la vie dans des conditions les plus humaines possibles. Merci