Profitant des quelques jours qui restent avant la présentation du premier budget du gouvernement de la Coalition Avenir Québec, l’Afeas demande que le gouvernement du Québec consacre, dès ce budget, les sommes nécessaires à l’exemption complète des pensions alimentaires pour enfants du calcul des revenus à l’aide sociale, à l’aide financière aux études, dans les programmes d’aide au logement et à l’aide juridique.
Depuis 1997, les pensions alimentaires pour enfants ne sont plus considérées comme un revenu imposable, tant du côté du gouvernement fédéral que provincial. Pourtant, ces montantscontinuent d’être pris en compte dans quatre programmes gouvernementaux : à l’aide sociale, à l’aide financière aux études, dans les programmes d’aide au logement et à l’aide juridique.
Bien que des exemptions partielles aient été accordées au fil des ans dans certains programmes, des milliers d’enfants souvent parmi les plus pauvres demeurent privés de la pension alimentaire versée en leur nom par l’un de leurs deux parents.
Lors de la récente campagne électorale québécoise, la Coalition Avenir Québec s’est formellement engagée à mettre fin à cette injustice. Il est maintenant temps, dans le cadre du budget 2019-2020, de passer de la parole aux actes !
Le budget du Québec déposé cet après-midi prévoit une bonification de l’exemption des pensions alimentaires pour enfants. En effet, elle passe de 100$ à 350$ par enfant à l’aide sociale, à l’aide financière aux études, à l’aide au logement et à l’aide juridique. Maintenant il faut que la bonification soit effective avant l’été! Il faut aussi que l’exemption des pensions alimentaires pour enfants soit complète dans le futur dans le calcul des revenus pour ces quatre programmes. Un pas dans la bonne direction, mais il reste du chemin à parcourir pour atteindre une justice sociale! Merci à toutes celles et ceux qui ont joint cette campagne d’appui lancé par le collectif pour un Québec sans pauvreté et la FAFMRQ.