• Devenir membre
  • Blogue
  • Nous joindre
  • Section privée
    • Inscription
    • Connexion
    • Mot de passe oublié

Afeas

Afeas

Fondée en 1966, l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) permet aux Québécoises de porter leurs voix au niveau parlementaire.

(514) 251-1636
Email: info@afeas.qc.ca

Afeas
5999 de Marseille
Montréal, QC.
H1N 1K6

Open in Google Maps
  • Accueil
  • À propos
    • Qu’est-ce que l’Afeas?
    • Conseil d’administration
    • Partenaires
  • Nos actions
    • Revendications
    • Réalisations
    • Publications
    • Ressources
  • Nouvelles
  • Calendrier
  • Passez à l’action
    • Devenir membre
    • Signer une pétition
    • Répondre à un sondage
    • Soumettre un texte
    • Soumettre une activité
  • Nous joindre

Plate-forme électorale 2019

Plate-forme électorale 2019

par Afeas / Jeudi, 29 août 2019 / Publié dans Nouvelles

Dans le cadre des élections fédérales de 2019, l’Afeas demande des actions concrètes pour les femmes !

Le 21 octobre 2019, le Canada tiendra des élections générales, et ce, pour une deuxième fois à date fixe. Toutes les citoyennes et tous les citoyens y sont conviés à compter de 18 ans. Au cours de la période électorale fédérale, l’Afeas souhaite que les différents partis politiques fassent un effort de recrutement pour que leur liste de candidatures officielles soit dans la zone paritaire, soit entre 40 et 60 %. Cette élection canadienne marquera-t-elle un pas en avant pour les femmes ? Nous le verrons le soir du 21 octobre. L’Afeas, comme à chaque élection, propose à ses membres une série de demandes sur lesquelles les candidates et les candidats de chacun des partis pourraient prendre des engagements. En 2019, ses demandes portent sur les enjeux suivants : la reconnaissance du travail non rémunéré, dit « invisible », effectué au sein de la famille, la parité entre les femmes et les hommes dans les instances démocratiques et un soutien concret pour les personnes proches aidantes.

Même si certaines de ces demandes semblent peu réalisables à court terme, elles sont des indicateurs de l’avenir. Il faut donc y travailler dès maintenant si l’on souhaite l’égalité réelle entre les femmes et les hommes… dans un avenir rapproché.

Hélène Cornellier – responsable des communications

L’Afeas en bref

Organisme sans but lucratif fondé en 1966, l’Afeas regroupe 7 000 Québécoises travaillant bénévolement au sein de 200 Afeas locales réparties dans 11 régions. Cette organisation, bien ancrée sur le terrain, favorise l’expression des points de vue de ses membres sur les enjeux sociaux et sur les orientations de leur organisation.

Association féministe, dynamique et actuelle, elle donne une voix aux femmes pour défendre leurs droits et participer activement au développement de la société québécoise. Grâce à l’éducation et l’action sociale concertée, l’Afeas concourt à la construction d’une société fondée sur des valeurs d’égalité, d’équité, de justice, de respect et de solidarité. Elle vise l’autonomie des femmes sur les plans social, politique et économique afin qu’elles puissent participer de plain-pied à la vie démocratique du Québec.

Depuis sa fondation, l’égalité entre les femmes et les hommes, de droit comme de fait, dans toutes les sphères de la société, demeure incontestablement le leitmotiv de l’Afeas. Conséquemment, elle travaille sur différents enjeux concernant les Québécoises et les Canadiennes, notamment, l’égalité et la parité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux de la société; la sécurité économique des femmes tout au long de leur vie, dont la reconnaissance de leur travail au sein de la famille ; l’accès à l’éducation, à l’équité salariale, à des mesures de conciliation famille-travail-études ; l’accès à des mesures pour contrer la violence envers les filles et les femmes.

La véritable reconnaissance du travail invisible

Une des causes internationalement reconnues des inégalités, encore existantes entre les femmes et les hommes, est la non reconnaissance du travail non rémunéré, dit «invisible», effectué par les femmes au sein de la famille, comme mères auprès des enfants et comme aidantes auprès des proches en perte d’autonomie, malades ou handicapés.

En mai 2018, l’ONU Femmes indiquait huit façons de défendre les droits des femmes. Dans l’une d’elles, il était question … des travaux ménagers. (…).

« Le travail non rémunéré des femmes constitue une subvention du coût des services de soins soutenant les familles et les économies ».

D’un côté, les femmes consacrent toujours plus de temps que les hommes aux activités ménagères ainsi qu’aux soins des enfants et des proches dépendants. D’un autre côté, les femmes ont investi en très grande partie le marché du travail rémunéré sans que le partage des tâches escompté dans le couple et la famille ait entièrement lieu. Avec le vieillissement de la population et l’âge moyen de la première grossesse qui augmente depuis plusieurs années, on constate la hausse de ce phénomène.

Ainsi, les femmes se retrouvent souvent avec la charge entière des enfants, l’organisation de la maison et, pour plusieurs, la responsabilité des parents vieillissants ou malades. Les hommes, quant à eux, sont encore très centrés sur leur vie professionnelle, même si on les voit de plus en plus s’occuper de leurs enfants en bas âge et de certaines tâches domestiques. Conséquemment, la conciliation entre le travail rémunéré et non rémunéré est un exercice quotidien au sein de la famille, mais surtout pour les femmes.

Pour que soit véritablement reconnu le travail non rémunéré, dit «invisible», des Canadiennes et des Canadiens au sein de la famille, l’Afeas rappelle au Canada ses engagements lors des Conférences internationales sur les femmes depuis 1985. Il s’agit, notamment, d’assurer la collecte de statistiques sur la situation des femmes, en reconnaissant leurs contributions rémunérées et non rémunérées en ce qui a trait à l’agriculture, à la production alimentaire, à la reproduction et aux activités domestiques. Il s’agit aussi d’inclure la valeur de leur participation au produit national brut (PNB), afin que leur contribution à la société canadienne devienne « visible », au même titre que celles des travailleurs-ses rémunéré.e.s et des entreprises commerciales. En 1992, la valeur de ce travail au Canada, incluant le bénévolat, se situait entre 235 et 374 milliards.

Dans le cadre de la campagne électorale fédérale 2019, l’Afeas demande à toutes les candidates et à tous les candidats des différents partis politiques de s’engager à reconnaître le travail invisible des Canadiennes et des Canadiens en :

  1. Décrétant le 1ermardi d’avril, la Journée nationale du travail invisible, afin de rappeler les engagements du Canada à l’égard de la situation des femmes;
  2. Comptabilisant et évaluant le travail non rémunéré à partir de l’Enquête sociale sur la gestion du temps 2015, comme ce fut le cas en 1992, il y a plus de 27 ans.
  3. Incluant une question sur le travail non rémunéré dans le Recensement 2021 comme ce fut le cas en 1996, 2001 et 2006. 

La parité entre les femmes et les hommes : une question d’égalité !

Bien que l’égalité «de droit» soit acquise au Canada, l’égalité «de fait» reste à faire. Enjeu majeur pour atteindre une égalité complète, la parité entre les femmes et les hommes dans les institutions démocratiques est un incontournable.

Comme partout dans le monde, les femmes canadiennes continuent de vivre des inégalités. Un grand nombre d’entre elles vivent une double ou triple discrimination; c’est le cas, notamment, pour les femmes autochtones, immigrantes, issues de communautés ethnoculturelles et racisées, ayant des limitations fonctionnelles, ou transgenres, et d’autres encore. Oui, les inégalités perdurent bel et bien au Canada, entre autres, celle de la présence des femmes dans les instances démocratiques. 

Au Canada, les femmes obtiennent le droit de vote en 1918, à la fin de la première guerre mondiale. En 1921, une première femme devient députée, Agnes Macphail, à la Chambre des communes du Canada; elle est la seule femme à siéger durant la 14e législature. Cette pionnière ouvre les portes du Parlement aux générations futures de Canadiennes. En 1993, Kim Campbell devient la première femme au poste de Première ministre du Canada, mais cela ne dure que quatre mois.

En 2015, les femmes remportent 88 des 338 sièges (26 %) à la Chambre des communes, ce qui représente un pourcentage record de députées. Mais ces 26 % d’élues portent le Canada au 61e rang mondial concernant la proportion de députées.

L’égalité entre les femmes et les hommes est un principe consacré en droit canadien et québécois dans nos chartes des droits et libertés. À l’internationale, le Québec (comme le Canada) s’est aussi déclaré lié par décret à la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes adoptée par l’ONU. Cette dernière prévoit notamment que les États doivent prendre toutes les mesures nécessaires, y compris législatives, pour garantir le plein exercice des droits politiques des femmes.

Lors du déclenchement des élections 2019, les principaux partis politiques auront déjà annoncé la majeure partie de leurs candidatures. Selon la dernière mise à jour de la Vigie parité du Devoir, en date du 30 juillet, les quatre grands partis fédéraux comptent à ce jour 37% de femmes dans leurs rangs en vue des élections d’octobre. Faut-il encore se fier à la bonne volonté des uns et des autres ?

Dans le cadre de la campagne électorale fédérale 2019, l’Afeas demande à toutes les candidates et à tous les candidats des différents partis politiques de s’engager à favoriser la parité entre les femmes et les hommes en :

  1. Inscrivant, dans les lois électorales, l’obligation pour les partis politiques de présenter une liste de candidatures constituée à parts égales de femmes et d’hommes ;
  2. Amendant les lois électorales afin que les partis politiques reçoivent une allocation dédiée au recrutement, à l’accueil, au soutien et à l’élection de femmes ;
  3. Confiant au directeur général des élections, le suivi de cette nouvelle règlementation auprès des partis politiques.

Un véritable soutien pour les personnes proches aidantes

Au niveau familial comme social, le rôle de proches aidantes et de proches aidants mobilise les ressources de multiples organisations, sans parler évidemment des ressources des personnes proches aidantes elles-mêmes.

En 2012, environ le quart de la population québécoise se trouve en situation de proche aidance, soit 58 % de femmes et 42 % d’hommes. En chiffres absolus, on dénombre 1 675 700 personnes se déclarant proches aidantes, soit 965 700 femmes et 710 000 hommes. Dans l’ensemble des catégories d’âge, à l’exception des personnes de 75 ans et plus, les femmes ont une plus grande propension à être proche aidante.

Le travail des aidantes et des aidants auprès de leurs proches génère des économies substantielles pour le réseau de la santé. Au Canada, sans proche aidant.e, il faudrait engager 1,2 million de professionnels à temps complet. La valeur de l’apport des proches aidants québécois se situe entre 4 et 10 milliards $ par année. En 2015, 86,7 % des personnes âgées de 65 ans et plus vivent à domicile. Les soins et services leur sont rendus par des personnes de leur famille dans 70 à 80 % des cas, majoritairement par les femmes de la famille. Soixante pour cent des personnes proches aidantes travaillent. Au cours de ces périodes de soins, elles s’appauvrissent puisqu’elles réduisent de 16 000 $ annuellement leurs revenus et ont des frais additionnels de 7 600 $.

Mais quel soutien prévoit-on pour ces personnes proches aidantes ? Pour permettre aux personnes proches aidantes d’accomplir leurs responsabilités familiales en toute intégrité, ne faudrait-il pas des programmes qui leur évitent des pertes de revenus tout comme des problèmes de santé ? Depuis sa fondation en 1966, l’Afeas participe aux consultations sur le travail invisible des femmes au sein de la famille, notamment, comme proches aidantes. Au fil des années, elle n’a de cesse de demander des mesures concrètes pour soutenir les proches aidant.e.s quel que soit leur statut en emploi, aux études ou à la retraite. Ces personnes «payent déjà de leur personne», pourquoi ne pas leur fournir ce dont elles ont besoin.

Dans le cadre de la campagne électorale fédérale 2019, l’Afeas demande à toutes les candidates et à tous les candidats des différents partis politiques de s’engager à mettre en place des mesures concrètes pour les personnes proches aidantes en :

  1. Convertissant les crédits d’impôt non remboursables en crédits d’impôt remboursables accordés (a) en raison de l’âge, (b) pour déficience grave et prolongée et (c) pour l’aidant.e familial.e;
  2. Élargissant les critères d’obtention de la prestation de proche aidant afin d’inclure les situations de maladies chroniques physiques, de maladies mentales ou de déficience pour lesquelles une personne nécessite la présence d’un.e proche afin de lui permettre de maintenir sa qualité de vie ou de l’accompagner dans le processus de rétablissement.

L’Afeas, encore et toujours, pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Search

Recent Posts

  • Lettre ouverte: Remercier c’est bien, valoriser c’est mieux

    Le 6 avril 2021 marque la 21e Journée du travai...
  • 21e JOURNÉE DU TRAVAIL INVISIBLE

    Le Comité inter-associations pour la valorisati...
  • Le travail invisible et moi

    Blogue de la présidente, 6 avril 2021 Eh oui ! ...
  • Mobilisation citoyenne contre la violence conjugale et les féminicides: pas une de plus!

     À la suite des 8 féminicides survenus en 8 sem...
  • 21e Journée du travail invisible – Lancement de trousses éducatives

    Le mardi 6 avril 2021, de 12h à 13h, soulignez ...

Recent Comments

  • Roussin Gignac dans Le travail invisible et moi
  • Carole Blais dans Portrait de femme: Éva Circé-Côté
  • Diane Bouvette dans Portrait de femme: Rosalie Cadron-Jetté
  • Hélène Bergeron dans Comment présenter une demande de subvention pour un projet
  • Elvire VIGNON dans Portrait de femme: Rosalie Cadron-Jetté

Archives

  • avril 2021
  • mars 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • Décembre 2020
  • novembre 2020
  • octobre 2020
  • septembre 2020
  • août 2020
  • juillet 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • Décembre 2019
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • septembre 2019
  • août 2019
  • juillet 2019
  • juin 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • janvier 2019
  • Décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • Décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • novembre 2016
  • septembre 2016
  • mai 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • Décembre 2015
  • octobre 2015
  • juin 2015
  • mai 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • janvier 2015
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • août 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • Décembre 2013
  • novembre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juin 2013
  • avril 2013
  • mars 2013
  • février 2013
  • janvier 2013
  • Décembre 2012
  • novembre 2012
  • octobre 2012
  • septembre 2012
  • août 2012
  • juin 2012
  • mai 2012
  • mars 2012
  • janvier 2012
  • Décembre 2011
  • novembre 2011
  • août 2011
  • juillet 2011
  • juin 2011
  • mai 2011
  • avril 2011
  • mars 2011
  • février 2011
  • janvier 2011
  • Décembre 2010
  • novembre 2010
  • octobre 2010
  • septembre 2010
  • août 2010
  • juillet 2010
  • mai 2010
  • avril 2010
  • mars 2010
  • mai 2009

Categories

  • Activités
  • Activités de nos régions
  • Actualité
  • Bannière
  • Blogue
  • Blogue de la présidente
  • Calendrier
  • Conditions de vie
  • Divers
  • Famille
  • Le blogue de l'Afeas
  • Non classifié(e)
  • Nouvelles
  • Opinion
  • Pétitions
  • Place aux membres
  • Violence

Meta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • Site de WordPress-FR

Featured Posts

  • Lettre ouverte: Remercier c’est bien, valoriser c’est mieux

    0 comments
  • 21e JOURNÉE DU TRAVAIL INVISIBLE

    0 comments
  • Le travail invisible et moi

    1 comments
  • Mobilisation citoyenne contre la violence conjugale et les féminicides: pas une de plus!

    0 comments
  • 21e Journée du travail invisible – Lancement de trousses éducatives

    0 comments
  • Devenir membre
  • Blogue
  • Nous joindre
  • Section privée
    • Inscription
    • Connexion
    • Mot de passe oublié

S’ABONNER À L’INFOLETTRE

En vous abonnant à l'infolettre, vous resterez informé sur les actualités de l'organisation.

NOUS CONTACTER

T : (514) 251-1636
F : (514) 251-9023

Courriel : info@afeas.qc.ca

Afeas
5999 de Marseille
Montréal, QC
H1N 1K6

Ouvrir dans Google Maps

  • GET SOCIAL
Afeas

© 2017 Tous droits réservés.

TOP
X